Voici un article rédigé par Sylvie Petitjean, directrice de tournoi adjointe au JO, qui nous raconte son aventure sur place.
Comme tous les athlètes, les officiels aussi rêvent des JO! C’est une consécration, un rêve énorme. J’ai déjà eu la chance de pouvoir le vivre à Londres en tant que juge. De le revivre à Rio, c’est comme si on nous offrait un deuxième énorme gâteau et j’allais le savourer pleinement. De la cérémonie d’ouverture à celle de clôture, cela a été extraordinaire, aussi bien au niveau de l’ambiance que de son déroulement. Cette fois, mon rôle était Directrice de Tournoi Adjointe. En résumé, le bras droit de la Directrice du Tournoi, donc plus impliquée dans certaines décisions sur la gestion de la compétition, par exemple.
Après 48h de vol (via New York), de nombreuses files d’attentes et contrôles de sécurité, me voilà sur le sol brésilien et prête à prendre nos quartiers dans un appartement situé sur la base militaire de Déodoro, et bien évidemment avec l’omniprésence des militaires. Nous étions complètement autonomes dans notre vie quotidienne. Mais premier bémol (il en faut quand même un!): que de l’eau froide dans notre immeuble pendant les 12 premiers jours. Autre bémol: les températures hivernales effroyables de +37° à l’ombre. Que calor!
Comme d’habitude, pour les trois premiers jours: réunions intensives et contrôle des équipements des joueurs (passeports, crosses, logos, sponsors sur tenues, taille des gants, etc.). A ce stade, nous étions toutes impatientes que le tournois commence.
Que les matchs commencent! Avec quelques grandes surprises comme, notamment, l’élimination de l’Argentine en quart de finale par les Hollandaises, affiche de la finale aux JO de Londres, et aussi de la finale du Champions Trophy en juin dernier. Autre surprise, la Grande Bretagne en finale contre la Hollande, match qui se termine en Shoot-outs et la belle victoire de la Grande Bretagne. Première finale aux JO et première médaille, en or, rien que cela!